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L’exosquelette a un impact positif sur les patients atteints de SEP



Des chercheurs de la Fondation Kessler ont dirigé une étude pilote sur 10 patients atteints d’un handicap neurologique important lié à la SEP qui ont utilisé des exosquelettes comme thérapie.

Une équipe d’experts de la sclérose en plaques (SEP) de la Fondation Kessler a dirigé le premier essai contrôlé randomisé pilote sur les effets de la rééducation par l’exercice assisté par exosquelette robotique (REAER) sur la mobilité, la cognition et la connectivité cérébrale chez les personnes souffrant d’un handicap important lié à la SEP.

Leurs résultats ont montré que REAER est probablement une intervention efficace et une thérapie prometteuse pour améliorer la vie des personnes atteintes de SEP.

Dans cette étude pilote de 10 participants atteints d’un handicap neurologique important lié à la SEP, les chercheurs ont exploré l’utilisation d’exosquelettes robotiques pour gérer les symptômes. L’exercice de rééducation utilisant des exosquelettes robotiques est une approche relativement nouvelle qui permet aux participants de marcher sur le sol selon un régime progressif qui implique un engagement étroit avec un thérapeute.

La Fondation a dédié un Ekso NR aux études sur la SEP afin de faciliter la poursuite des recherches dans ce domaine.

Par rapport à l’entraînement à la marche conventionnel, REAER permet aux participants de marcher à des volumes nécessaires pour réaliser des adaptations fonctionnelles – via des exigences neurophysiologiques vigoureuses – qui conduisent à une amélioration de la cognition et de la mobilité. Les effets sur les schémas d’activité cérébrale ont été étudiés à l’aide des capacités d’IRM fonctionnelle du Centre de neuroimagerie Rocco Ortenzio de la Fondation Kessler.

Les chercheurs ont comparé l’amélioration des participants après quatre semaines de REAER par rapport à quatre semaines d’entraînement à la marche conventionnel, en examinant la mobilité fonctionnelle, l’endurance à la marche, la vitesse de traitement cognitif et la connectivité cérébrale.

Les résultats ont été positifs : par rapport à l’entraînement à la marche conventionnel, quatre semaines de REAER ont été associées à de grandes améliorations de la mobilité fonctionnelle, de la vitesse de traitement cognitif et des résultats de la connectivité cérébrale, le plus significativement entre le thalamus et le cortex préfrontal ventromédian.

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